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Mercredi 5 novembre 2014 [19:41]

J'veux un Batman.

Jeudi 9 octobre 2014 [20:23]

 Métro - boulot - dodo

Et je suis là, incapable de faire bouger les choses. Alors je suis là, à attendre que ça passe.

Demain, c'est le résultat du concours, mais je sais que je l'aurai pas. De toute façon, tout le monde s'en font puisque je l'ai dit à personne. Alors je vivrai ce nouvel échec seule. Encore. Mais si au moins, il pouvait me faire bouger, ça serait pas si mal. Un jour, je me réveillerai et je prendrai ma vie en main. Un jour, je réussirai à m'occuper le quart du tiers de la moitié de ce que je m'occupe des autres.

Lundi 22 septembre 2014 [22:09]

C'est le soir. Avec tout ce qu'il comporte. Son lot d'angoisses, de pleurs, de solitude et ... de néant.

Je n'ai aucune consistance. Je n'ai personne à qui me raccrocher. Personne à c
âliner. Personne à qui raconter mon horrible journée de travail. Personne contre qui m'endormir sans crainte du lendemain. Personne qui me fait exister. Je n'existe pour personne et surtout, ne fais exister personne.
Il n'y a personne qui m'attend. Personne qui pense à moi. Personne qui a besoin de moi. Personne qui m'écoute avec sincérité. Personne qui m'aime pour ce que je suis et non ce qu'on voudrait que je sois. Je ne manque à personne et tout le monde peut vivre sans moi.
Et ce soir encore, c'est le m
ême refrain. J'attends que le temps passe. Jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller dormir. Ou essayer. Encore.

C'est la nuit. Avec tout ce qu'elle comporte. Je ne compte plus mes terreurs nocturnes. Je ne compte plus mes crises d'angoisse. Je ne compte plus les litres de larmes versées. Je ne compte plus les heures d'insomnie. Je ne compte plus les fois où je me suis réveillée pour me rendre compte que j'étais terriblement seule.
Je n'ai pas d'ami(e)s. Je n'ai personne à qui parler. Simplement parler. Boire un verre. Aller au ciné. Manger autour d'une table et s'marrer. Se dire merci. Rentrer chez soi après une bonne soirée et se coucher satisfaite.

Ce que je suis ? Un boulet. Pour la société. Pour les autres. Pour moi. Alors je fais ce qu'il y a de mieux à faire. Me faire oublier. 


Et ce soir, je n'ai pas été épargnée. Et cette nuit, je ne le serai pas non plus.

Lundi 22 septembre 2014 [21:42]

"Papa, tu m'aimes ?
- Idiote.
"

Dimanche 21 septembre 2014 [20:47]

Il faut que je me fasse une raison. Nous avons été trop loin tous les deux et notre relation est devenue nocive. Mais comment faire quand le coeur a ses raisons ? 
Tu es un connard. Tu n'as toujours été que ça. Tu n'as toujours pensé qu'à toi et ton petit monde. Egoïste que tu es. Et ça continue. Aujourd'hui, tu veux les avantages sans les inconvénients. Tu veux le cul de la crémière sans ses défauts. Mais sache que ça s'passe pas comme ça la vie. Le problème, c'est que je suis encore trop faible pour te dire d'aller te faire foutre. Parce que je suis encore trop attachée à toi et que je n'arrive pas à faire sans toi. Parce que même si je sais que ce n'est plus possible, j'ai toujours l'impression que c'est toi et personne d'autre. Et que je ne pourrai plus vivre sans toi. Que personne d'autre ne pourra combler le trou béant que tu as laissé dans ma poitrine.
 
Mais un jour, je me réveillerai, je te le promets.

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